L'industrie suisse de la confiserie en 2013

Succès des fabricants suisses de bonbons

Les fabricants suisses de confiseries ont derrière eux une année 2013 pleine de succès, puisque les ventes ont progressé de plus de 8 pour cent et le chiffre d'affaires de presque 5 pour cent. Ce résultat est remarquable compte tenu du fait que la force du franc a renchéri les bonbons suisses sur de nombreux marchés cibles et réduit le prix des confiseries importées.


SP. Les 14 fabricants industriels de confiseries suisses (bonbons sucrés et sans sucre, gommes à mâcher, articles dragéifiés, massepains, bonbons contre la toux et pour la gorge soumis à la législation sur les produits thérapeutiques, etc.) sont parvenus à surpasser en 2013 le résultat de l'année précédente, aussi bien en termes de volume que de chiffre d'affaires. Grâce aux 2'634 tonnes de produits supplémentaires vendus qui ont porté le volume à 34'155 tonnes (+ 8,4 %), le chiffre d'affaires a augmenté de 4,9 % à 340 mio. de francs. Les caramels mous (+ 10,3 %), les bonbons à la gelée ou à la gomme (+ 10,0 %) et les bonbons de sucre cuit (+ 9,9 %) ont affiché des taux de croissance remarquables. Les articles sans sucre ont enregistré une hausse des ventes de 6,8 %.


En Suisse, en 2013, les entreprises de l'industrie suisse de la confiserie ont vendu 7'782 tonnes, soit 9,5 % de produits supplémentaires par rapport à l'année antérieure. Toutefois, le chiffre d'affaires ainsi réalisé n'a progressé qu'en proportion inférieure, de 1,3 % à 102 mio. de francs. En termes de volume, les bonbons de sucre cuit (+ 27,2 %) et les articles sans sucre (+ 29,2 %) ont affiché les plus importants taux de croissance. Une progression du volume a également été réalisée avec les caramels mous (+ 7,2 %), les articles dragéifiés (+ 6,5 %) et les autres articles de confiserie moulés (+ 3,3 %). Par contre, les volumes écoulés de bonbons à la gelée ou à la gomme (- 11,5 %) sont en recul. L'importation de produits de confiserie a augmenté de seulement 0,4 %. Les fabricants autochtones ont augmenté leur part de marché de 26,7 % à 28,5 %. Les ventes de produits de confiserie indigènes et importés sur le marché suisse ont progressé de 3,1 %, totalisant 27'332 tonnes. A partir de la consommation de confiseries en Suisse, on peut déduire une consommation moyenne par habitant d'environ 3,4 kg par an, ce qui correspond à une progression de 56 g par rapport à l'année précédente. La part des articles sans sucre est passée de 20,8 % à 22,8 %.


En matière d'exportations, 8,0 % de volume supplémentaire, soit 26'373 tonnes, ont été vendus par rapport à l'année antérieure; il en a résulté une progression de 6,5 % du chiffre d'affaires qui a atteint 238 mio. de francs. La part des produits sans sucre exportés a reculé de 65,0 % à 62,1 %. L'Allemagne (22,9 %), les États-Unis (19,9 %), la France (11,2 %) et les Pays-Bas (7,7 %) ont été les principaux marchés d'exportation pour les produits suisses de confiserie en 2013 aussi. En Europe, les volumes exportés en Belgique (7e rang des destinations d'exportation) et en Finlande (12e rang) ont connu des progressions remarquables. Les volumes exportés aux États-Unis et au Canada ont également progressé. En outre, il a été possible d'améliorer l'exploitation de plusieurs marchés du Proche- et de l'Extrême-Orient et de leur livrer d'importants quanta. Dans le classement des 96 destinations d'exportation, plusieurs pays ont réalisé une progression notable (par ex. le Brésil, le Mexique et la Lituanie). En conséquence de la croissance du volume sur le marché intérieur, la part de la production totale destinée à l'exportation a légèrement diminué, de 77,5 % à 77,2 %.


En 2014, les fabricants suisses de produits de confiserie espèrent connaître à nouveau l'évolution positive de 2013, en maintenant leur part sur le marché indigène fortement saturé et en continuant de développer leurs exportations. Des produits de qualité constante et élevée, fabriqués avec l'amour du métier, continuent d'être la condition sine qua non pour réaliser ces objectifs. Les fabricants suisses de confiserie attendent de l'État qu'il développe le réseau d'accords de libre-échange, qu'il mette en œuvre le projet "Swissness" de façon raisonnable du point de vue de l'ensemble de l'économie et qu'il instaure un régime d'importation pour le sucre reflétant plus précisément la situation effective des prix dans l'UE.